Dog 1

de Lionel Bussière

En trois ans ce cactus aura mis deux raquettes tout en se courbant peu à peu pour épouser la forme du pot dont, par mimétisme, il prend peu à peu la couleur. Quelle adaptation étonnante et quelle économie de moyens, ce bête végétal est au plus près de l’excellence. Ou alors c’est qu’il crève.

Né en 1970, Lionel Bussière creuse son trou dans la blogosphère depuis une dizaine d’années sous le pseudonyme de dOg. Possédé par l’esprit du diariste et doué d’une faculté d’étonnement peu commune, ce clébard n’a vraiment rien du toutou ni du cabot. Tout, plutôt, d’un brave bâtard juste assez philosophe pour ne rien perdre de l’affolante poésie du mouton ou pour se montrer doucement jaloux d’une plante verte. Ce volume reprend l’intégralité du précédent dOg 0, augmenté de 800 nouveaux textes.

  • 257 pages ; 18 euros
  • ISBN 978-2-9544657-3-9
  • Parution avril 2016

Disponible en librairie  ou à la commande par mail : ovbedition@gmail.com ou à cette adresse :  On verra bien, 6 rue de la Nation, 87000 LIMOGES France

Presse & Médias :

Si si, nous avons des admirateurs… Des admiratrices même… Enfin une, mais de qualité supérieure !
En voici pour preuve cette vivifiante chronique dont la bouleversante véracité ne cède en rien à l’éblouissante beauté. En toute modestie.

« Dog O / Dog. On verra bien. 2013. Étrange livre que celui-là. La maquette est soignée, le format agréable. En l’ouvrant, on découvre de courts paragraphes numérotés, de minuscules chapitres qui dessinent, avec un rare sens de l’ellipse, la vie de l’auteur, bien mystérieux lui-même. Un petit garçon naît et s’étonne du monde. Avec un talent rare, un humour subtil, (« On me compare souvent avec une loutre, mais impossible de savoir à quelle qualité de l’animal ces compliments font référence »), il raconte l’enfance, les découvertes, les renoncements, les bizarreries de l’existence. Puis, l’enfant grandit et s’amorce l’adolescence avec son cortège de frustrations, (« Je veux une mobylette et l’on ne sait que m’opposer des arguments fumeux comme quoi j’ai réussi à m’éborgner et à me ruiner la mâchoire à pied et que la vitesse ne m’apportera absolument rien sur le plan traumatique de l’efficacité pure »), ou d’amours déçues. Au fil des pages, le portrait s’enrichit, celui d’un rêveur, un contemplatif qui se réconforte au contact de la nature, trouvant de la poésie en toutes choses, qui s’émerveille, tel le sous-préfet aux champs d’Alphonse Daudet, de la forme d’un caillou ou du murmure d’un ruisseau. Si l’objectif de la toute nouvelle maison d’édition On verra bien était de dénicher un auteur émouvant et drôle, le but est atteint. »

Marianne Peyronnet 
Le Mag’ [Haute-Vienne, Conseil général], n°127, septembre 2013

Du blog au livre : « Dog 1 » de Lionel Bussière, savoureux…

  • Le Populaire du Centre (Haute-Vienne)
  • 5 May 2016
  • Muriel Mingau

DOG 1 ET LA DESCENTE INFINIE : Ed. OVB Après dOg 0 paru voici 4 ans, le Limougeaud Lionel Bussière publie dOg 1 aux tout aussi limougeaudes éditions OVB, On Verra Bien. Ce volume, des plus savoureux, reprend l’intégralité du précédent livre dOg 0, augmenté de 800 nouveaux textes. Cet ensemble constitue un recueil de savoureux aphorismes, pensées futiles et profondes, remarques étonnées face aux cocasseries et absurdités de la vie. Depuis dix ans, Lionel Bussière navigue dans la blogosphère sous le pseudonyme de dOg. Il y tient son journal. Sur le blog comme dans le livre, ses propos sont sensibles, poétiques et plein d’humour. Ses observations sur la vie comme elle va sonnent juste. Aujourd’hui, ce bel ensemble, au ton, style et contenu attachants, revient sous forme livresque grâce à la complicité de Yann Fastier, créateur d’OVB, connu aussi comme auteur jeunesse. Yann Fastier est également fier de rééditer La Descente infinie, de JeanMarie Amédée Paroutaud (19121978). Cet avocat et professeur de Droit à Limoges est l’auteur d’une oeuvre noire et sardonique. La Descente infinie balance entre chroniques provinciales et recueil de contes cruels. ( Ed. On Verra Bien : dOg 1, Lionel Bussière, 258 pages, 18 € ; La Descente inifinie de J.M.A Paroutaud, 204 pages, 18 € €).