La descente infinie

de J.M.A Paroutaud

Monsieur l’Ingénieur, Damase le grippe-sou, Faron le cocu, Réparat le lâche ou Léger le veuf inconsolable… autant de personnages, autant de marionnettes dont la Mort elle-même semble agiter les ficelles sous le regard désabusé d’un cocher philosophe qui, pendant ce temps, consigne en son cahier de bien étranges récits… Entre chronique provinciale et recueil de contes cruels, La descente infinie s’offre d’abord comme un surprenant roman « au pointillé » où tout reste toujours à lire dans le blanc de la page, ouverte comme un gouffre sous les pieds du lecteur.

Jean-Marie Amédée Paroutaud (1912-1978), avocat et professeur de Droit à Limoges, est l’auteur d’une œuvre rare et profondément originale, dont la concise et sardonique noirceur fait de lui l’un des plus purs écrivains fantastiques de notre littérature d’après-guerre. La Descente infinie est le dernier livre paru de son vivant.

  • 203 pages ; 18 euros
  • ISBN 978-2-9544657-4-6
  • Parution avril 2016

Disponible en librairie  ou à la commande par mail : ovbedition@gmail.com ou à cette adresse :  On verra bien, 6 rue de la Nation, 87000 LIMOGES France

Presse & Médias :

Une chronique de Laurent Bourdelas sur France Bleu :
C’est ici

« Entre chronique provinciale et recueil de contes cruels, La Descente infinie s’offre d’abord comme un surprenant roman « au pointillé » où tout reste toujours à lire dans le blanc de la page, ouverte comme un gouffre sous les pieds du lecteur.
Jean-Marie Amédée Paroutaud (1912-1978), avocat et professeur de Droit à Limoges était un écrivain français marginalisé, auteur de l’ombre et du clair-obscur pour amateurs de textes rares.
On retrouvait souvent son nom dans les revues d’avant-garde des années 50. Ce fut d’abord dans le sillage du surréalisme puis dans le cercle plus restreint des écrivains « fantastiques » autour de Marcel Béalu et sa prestigieuse librairie Le Pont Traversé (en hommage à Jean Paulhan) et que fréquentaient la poètes de l’époque au même titre que Le Soleil dans la tête.
Paroutaud ne frayait pas avec la gente littéraire parisienne. C’était un homme discret, secret, mystérieux. Il habitait Limoges et René Rougerie, le prestigieux éditeur d’une presse à bras qui opérait dans la région, recueillait ses textes, après que ce furent des petits éditeurs qui se repassaient les textes de Paroutaud comme de précieuses et mystérieuses recettes d’émerveillement (Source La Dilletante). »